Le jeûne et la respiration, 2 hormèses au service de la santé globale

Dans un monde de plus en plus instable, renforcer ses capacités adaptatives... sans interventions ni substances extérieures

Linda Gauthier

7/20/20253 min read

Notre monde bouge très vite, il est de plus en plus exigeant.

Agitation, confusions, tendance au pessimisme, peurs, perte de sens...

Informations délétères, souvent contradictoires, un système médical bien mis à mal...

Fatigue, surmenage, insomnies, maladies dites de civilisation qui sont en fait des maladies d’encrassement (surcharge de toxines), tendance à la déminéralisation et à l’acidification…


Il y a urgence à ne pas se faire embarquer par toute cette frénésie, ces mouvements extérieurs et à ne plus se malmener par une hygiène de vie délétère (alimentation non physiologique, gestion des émotions, excès de stress, respiration dysfonctionnelle, repos insuffisant ...) .

Revenons un temps vers l’essentiel, notre propre équilibre : se mettre à l’écoute de son corps, s’observer, apprendre à se connaître davantage hors de certains conditionnements, utiliser au quotidien des outils simples, accessibles et gratuits … pour retrouver une certaine vitalité, pour se renforcer, pour être davantage adaptatifs et ainsi trouver une place plus juste dans le monde, laissant émerger ses aspirations les plus profondes.

Nous vous proposons 2 pratiques d’hygiène quotidiennes ou tout du moins régulières : le jeûne (privation de nourriture sur un temps plus ou moins long) et des exercices respiratoires. Elles s’appuient sur les ressources propres du corps.

Il s’agit de réduire jusqu’à l’abstinence nos apports énergétiques venant de l’extérieur (alimentation et oxygène comme éléments de nutrition cellulaire) et nos activités volontaires au profit du repos et des processus subconscients du corps.

Pendant le jeûne, on laisse la place à tous les forces d'autoguérison du corps (réparation et régénération), à tous ces mécanismes involontaires sans avoir à les conscientiser, en faisant totalement confiance à cette grande sagesse du corps qui sait mieux que nous ce qui est juste.

Et plus on lâche prise (contrôle mental et conditionnements) et plus ces processus sont efficaces.

Avant d’expérimenter le jeûne court ou prolongé (plus de 4 jours), on peut simplement être plus à l’écoute des besoins de son corps, manger que lorsque nous ressentons la faim, pratiquer le jeûne intermittent (16h avec ou sans eau), jeûner 24 h etc. Cet élan peut devenir très spontané et ponctuel, sans trop de contraintes.

Puis on peut s’inscrire dans une démarche plus approfondie en s’accordant quelques jours au repos : repos digestif mais également physique, mental, en retrait des stimulations, des ondes etc.

La qualité de présence et d’attention sur ces temps de repos prime sur la durée de ces expériences. Il est même très intéressant aujourd’hui d’intégrer très régulièrement ces pauses de quelques jours plutôt que de faire des jeûnes longs.

De bonnes descentes et reprises alimentaire sont également fondamentales.

A chacun de faire évoluer son expérience de jeûne en fonction de ses besoins et limites du moment, avec une prise en compte de son niveau de vitalité. Si on se sent épuisé avec un système nerveux et endocrinien trop fragiles, on privilégiera alors des diètes avec un apport de bons nutriments pour faire remonter son niveau d’énergie et revitaliser ses organes émonctoires (reins, foie, intestins, poumons, peau) … avant de se lancer dans un jeûne même de quelques jours.

La respiration (consciente) est également un levier puissant permettant d’agir sur les processus autonomes du corps (système nerveux autonome, sympathique et parasympathique).

Comme le jeûne, c’est un système tampon permettant aussi de réguler le pH (acidité) du corps.

Ils activent aussi tous les deux le système immunitaire.

La respiration associée au jeûne (sur le temps de préparation ou pendant) amplifie largement tous ces mécanismes : de détente, détox, d’élimination et de régénération et pas que au niveau physiologique !

La capacité pulmonaire est de plus augmentée pendant le jeûne.

C’est une véritable boite à outils qu’il est très intéressant de connaître (sans forcer la pratique!) avec des choix ajustés en fonction de ce qu’on souhaite activer : le système nerveux autonome sympathique (longs inspires, courtes apnées poumons pleins) ou parasympathique (expires prolongés, apnées poumons vides – repos détente) – ou en fonction du pH (tamponner acidité avec des hyperventilations) tout en favorisant des dégagements tensionnels et/ou libérations émotionnelles (ex biorespiration ou respiration en anti maîtrise ) etc.

Ces pratiques sont les 2 piliers principaux de nos séjours de jeûne ...

Avec joie les partager avec vous, en plein cœur d’une belle nature dans le sud Ardèche


Informations et réservations: https://lachrysopee.fr/sejours-de-jeune